La ferme patrimoniale de Sainte-Marie

Explorez les jardins historiques et rencontrez des animaux patrimoniaux sympathiques

Apprenez-en plus sur les gens, les animaux et les cultures qui ont contribué à la vie à Wendake dans les années 1600.

Animaux de race patrimoniale

« Nous avons sauvé dix volailles, une paire de porcs, deux taureaux et le même nombre de vaches, assez sans doute pour préserver leur espèce. »

– Père Paul Rageneau, Relations Jésuites, Vol. 35, 1650

Vaches Canadiennes

Nos deux vaches patrimoniales, Poppy et Sunshine, sont des descendantes de la race élevée à l’origine à Sainte-Marie-au-des-Hurons dans les années 1600. Il s’agit de la race originale de bovins laitiers au Canada, mais moins de 200 vaches canadiennes sont enregistrées au pays. Les vaches étaient importantes pour la production de fumier, aidant à fertiliser et à enrichir le sol agricole. Ils auraient également été utilisés comme bœufs, aidant aux tâches ménagères.

Poules Houdans

Cette race était la volaille domestiquée la plus commune dans l’ouest de la France au 17e siècle. Ils étaient tenus en haute estime en raison de leur excellente production d’œufs, de la qualité de la viande et de leur rusticité. Les poulets Houdan peuvent être identifiés par leurs crêtes rouges distinctives, leur barbe fournie et leurs cinq orteils. On pense qu’ils ont été développés à partir d’un croisement de volailles romaines antiques avec d’anciennes races françaises de poulets à crête.

Cochons patrimoniaux

Les cochons sont le deuxième type de bétail français amené à Sainte-Marie. Les archives archéologiques de la faune montrent qu’il y avait au moins neuf cochons à la mission. Ils étaient appréciés parce qu’ils étaient rustiques aux températures froides, produisaient beaucoup de porcelets en une courte période de maturité, pouvaient se nourrir et manger des restes, même jusqu’à creuser dans la glace pour accéder à la végétation en dessous.

Rencontrez notre veau 2025, Sunshine!

Les écuries de Sainte-Marie accueillent un invité spécial cette saison estivale 2025 : Sunshine, un veau de la race patrimoniale Canadienne.

Sunshine vivra sur le site historique avec sa mère, Poppy, du 3 mai au 13 octobre. Venez rencontrer les deux vaches lors de votre visite.

Devenez un agriculteur du 17e siècle

Joignez-vous à l’aventure cet été en participant à Patrimoine pratique : Vendredis à la ferme! Ce programme, qui se déroule en juillet et août, vous invite à mettre la main dans le cambouis pour aider aux tâches agricoles, tout en vous renseignant sur l’agriculture historique.

L’histoire de la ferme

Les Français et les Wendats étaient tous deux des agriculteurs prolifiques. À leur arrivée à Wendake, les Français en sont rapidement venus à compter sur les cultures autochtones pour survivre, notamment le maïs, les haricots et les courges, également connus sous le nom de trois sœurs.

Au fur et à mesure que la mission grandissait, ils ont travaillé à introduire et à cultiver des aliments plus familiers.

Les jésuites, donnés et engagés de Sainte-Marie du XVIIe siècle travaillent fort pour atteindre l’autosuffisance. Une grande partie de cet effort était l’agriculture!

À son apogée, Sainte-Marie abritait plusieurs vaches, poules et cochons, tous importés à Wendake dans des canots d’écorce de bouleau d’autres régions de la Nouvelle-France.

Il est également prouvé que le personnel de la mission entretenait plusieurs champs de culture pour assurer leur survie.

Les jardins des trois soeurs

Les Wendats cultivaient trois cultures primaires qui poussaient ensemble en monticules pour un rendement maximal. Ici, à Sainte-Marie, vous trouverez des exemples de ces cultures riches en vitamines et culturellement importantes à l’extérieur des murs de la palissade.

Maïs

Nous cultivons du maïs à silex nordique à Sainte-Marie. C’est le type de maïs qu’ils auraient semé et mangé ici dans les années 1600. Il est idéal pour moudre la semoule de maïs et la farine. Chaque grain a une couche externe dure. Le maïs était un aliment de base pour les Hurons-Wendats ainsi que pour les résidents des missions françaises.

Haricots

Les haricots sont la sœur « grimpante », comptant sur le maïs pour se soutenir et ajoutant de l’azote au sol, ce qui profite au maïs et à la courge.  Les haricots étaient souvent séchés et entreposés avec le maïs dans des contenants d’écorce ou de bois, pour être utilisés pendant les mois les plus maigres.

Courges

La courge est la sœur « couvre-sol », assurant l’ombre et la rétention d’humidité, et protégeant les autres plantes des mauvaises herbes et des parasites.  Une soupe wendat courante était la sagamité qui comprenait du maïs et de la courge enrichis de poisson ou de viande.

Les jardins français

Il y avait deux jardins principaux au cœur des villages en Nouvelle-France : un potager et un jardin d’apothicairerie. Les jardins de Sainte-Marie ont aidé à donner aux missionnaires jésuites un goût de la France, avec des pois, des carottes, des herbes et du blé.

Un peu plus sur l’histoire de Sainte-Marie

Située sur les rives de la baie Georgienne – ce que Samuel de Champlain appelait sa « mer douce » – et entourée de collines boisées, cette région était le territoire ancestral de la nation huronne-wendat, une branche des Haudenosaunee. Les Wendat formaient une société matrilinéaire, reconnue pour son sens du commerce et ses talents d’agriculteurs. Ils appelaient leur territoire Wendake.

Une photo aérienne de Sainte-Marie-au-pays-des-Hurons et la rivière Wye

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